Ce nouvel adhérent nous fait partager une histoire ancienne sur l’évolution de l’apiculture.

Une ruche ancienne aussi connue sous le nom de “bijenkorf” en néerlandais.

Le monde de l’agriculture dans le Berry dans les années 1800 était très rude, dans le Sancerrois la culture de la vigne n’avait pas encore pris son envol, et nombre de petites exploitations familiales du Cher diversifiaient les productions pour pouvoir faire vivre la famille.

Dans le hameau des Giraults, commune de Sury en Vaux, à 12 kms de Sancerre, au cœur du pays Sancerrois, la famille BARRON était de celles ci, l’arrière grand-père élevait quelques vaches, quelques chèvres, avait des terres agricoles avec des céréales,quelques vignes; à la ferme potagers et animaux tels que poules, lapins complétaient les repas.

La ruche sur l’image est un type traditionnel appelé skep, qui est une ancienne forme de ruche fabriquée à partir de paille ou de matériaux similaires. Elle est de forme cylindrique avec un sommet arrondi et possède une ouverture en bas. Ce type de ruche représente les méthodes historiques d’apiculture avant l’invention des ruches modernes à cadres.

Les « mouches à miel » étaient aussi élevées  pour apporter un complément énergétique important ainsi qu’une ressource pharmaceutique déterminante dans ces régions éloignées des développements médicaux tout justes en progrès dans les grandes villes.

La pharmacopée à base de miel servait au quotidien pour les maux respiratoires et diverses potions pour tous les maux du quotidien.

Ces ruches d’antan ont traversé les générations, le grand-père les utilisait encore mais dans les années 40, elle furent abandonnées et sont devenues des objets de musée; tressées, recouvertes de torchis, elles abritaient dans le bas la colonie avec la reine,un orifice permettait de monter dans la partie supérieure ou étaient construits les cadres à base de cire et le miel était stocké. Le manche qui surmonte la partie supérieure servait à prendre en main le haut et éviter de se faire piquer.

Les skeps sont faits de paille ou de roseaux et peuvent être enduits de boue ou de bouse de vache pour les protéger des intempéries.

On peut ainsi voir l’évolution des matériels que l’homme a su faire dans l’élevage des « mouches à miel », tout en gardant en tête que nos ancêtres avaient déjà compris tout l’intérêt de se rapprocher de ces êtres si organisés et producteurs d’une substance si vitale.

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