Nous avons rendez vous, avec nos partenaires du projet « le chemin des abeilles » pour une « journée de rencontre et de plaisir » sur le Rucher de La Savine, pour effectuer une visite technique de routine et constater l’avancement de notre « petite production de miel » et vérifier la bonne santé de nos abeilles.

Quelle ne fut pas notre désillusion !!!!! Notre premier constat, les pierres posées sur les toits qui les sécurisent par rapport à notre Mistral, n’étaient pas là. A l’ouverture de la première ruche vide de miel, le premier constat tombe, une fois la hausse enlevée, il manquait 3 cadres dans le corps de ruche. (3 cadres réserve de miel pour les abeilles).

Première ruche. 3 cadres enlevés.

Dans la ruche suivante, une fois la hausse enlevée, il manquait 7 cadres dans le corps de ruche. Imaginez le traumatisme pour la colonie !!! Elles se retrouvent avec un espace de vie diminué de 70 %.

Elles ont construit dans l’urgence de la survie !!!!

Pour la 3° Ruche, une fois la hausse enlevée, il manquait 2 cadres dans le corps de ruche.

La 3° ruche avec ses 2 cadres manquants.

Pour la dernière ruche, la hausse est déjà vidée de 8 cadres sur 9, le corps de ruche est lui soulagé de 3 cadres de corps.

Tous ces cadres ont été enlevés pour la seule raison évidente, récupérer le miel contenu dans ces cadres de corps de ruche, qui constituent la réserve pour passer l’hiver. Celui des cadres de la hausse était réservé pour la récolte de l’apiculteur.

Inventaire du préjudice :

Cadres de corps : 3+7+2+3 = 15 cadres de corps à raison de 3 kg de miel par cadre = 45 kg de miel. (données moyenne courante en apiculture).

Cadres de hausse : 8 cadres à raison de 1,5 kg de miel par cadre = 12 kg de miel. (données moyenne courante en apiculture).

Mise en péril des essaims par la famine causée due au manque de stock de nourriture. Suite à ce désastre, nous avons déposé une plainte pour vol qualifié.