D’après l’article de Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Pollinisation.
La pollinisation est, chez les plantes à fleur (angiospermes et gymnospermes), le transport du pollen des organes de reproduction mâle (étamines) vers le (ou les) organes de reproduction femelle (pistil) qui va permettre la reproduction sexuée. La pollinisation est une étape préalable à la fécondation dans le cycle de vie de ces plantes.
Ce transport a lieu soit à l’intérieur des fleurs (autopollinisation), soit par pollinisation croisée (le pollen d’une fleur se dépose sur les stigmates d’une autre fleur de la même espèce). Il peut être effectué soit par un animal (un insecte pollinisateur tel que l’abeille dans de nombreux cas)4, soit par le vent, soit par d’autres moyens.
Il existe parfois une relation très étroite entre la plante et l’animal capable de la polliniser. Les plantes contribuent à l’alimentation des pollinisateurs en leur fournissant le pollen en excès ou nectar. Cette relation est un mutualisme.
Dans la plupart des espèces de plantes à fleurs, la pollinisation suivie d’une fécondation est indispensable à la formation des graines et des fruits. Si la pollinisation n’a pas lieu, par exemple en raison d’insuffisance de pollinisateurs spécialisés, la production de fruits et de graines est gravement affectée. Cela peut poser d’importants problèmes en agriculture. La vanille est un exemple de plantes qui doit être pollinisé manuellement dans les cultures.
La pollinisation est un des services écosystémiques rendus par la biodiversité. L’anthropocène caractérisé par un appauvrissement de la biodiversité voit un déclin des pollinisateurs spécialistes en raison notamment de la fragmentation des habitats et de l’homogénéisation des écosystèmes5, ce qui amène certains chercheurs à parler de « crise de la pollinisation »6.
Dans notre propos nous nous intéresserons à la pollinisation des abeilles domestiques Apis mellifera.